Innovations technologique : Jeu vidéo pour les aveugles

Innovations technologique

Publié le : 06 juillet 20225 mins de lecture

Espace d’innovations technologiques pour les personnes handicapées de « Nicolas Eymerich », le premier jeu vidéo également conçu pour les aveugles, aux résultats des applications basées sur l’interaction cerveau-ordinateur.

Passage par les simulateurs 3D et la robotique pour l’éducation spécialisée.

Il s’agit de Handimatica, le salon national des technologies de l’information et de la communication au service des personnes handicapées.

L’exposition s’ouvre sur la conférence « Du tremblement de terre à une refonte inclusive », qui vise à repenser les lieux et les mesures de prévention et de sécurité pour les segments les plus fragiles de la population lors de situations d’urgence ou d’autres catastrophes.

Outre l’exposition des aides technologiques destinées à améliorer la vie des personnes handicapées à l’école, au travail, à la maison ou pendant leur temps libre, explique Franco Bernardi, vice-président de l’Asphi, Handimatica accueille également des séminaires et des ateliers sur le multimédia.

Jeu vidéo accessible

La nouveauté de cette année est « Nicolas Eymerich, Inquisiteur : La Peste », le nouveau jeu vidéo conçu également pour les aveugles grâce au mode audio-jeu.

Développée par l’italien TiconBlu et inspirée des exploits du protagoniste homonyme des livres de Valerio Evangelisti, la description orale des environnements et des actions d’Eymerich permet aux aveugles de se déplacer entre les villages de pestiférés et les cachettes des hérétiques, en interagissant avec une intrigue faite de mystères et d’énigmes médiévales.

Mais TiconBlu présente aussi « ComeSe », un serious game en 3D pour comprendre comment les dispositifs numériques peuvent aider ceux qui ont des problèmes de dyslexie, de dysgraphie et de dyscalculie, et « GuidatuPro », un simulateur qui mettra à l’épreuve même Alex Zanardi, témoin de l’événement, grâce aux commandes personnalisables qui permettent de corriger la trajectoire du véhicule non seulement par le volant, mais aussi par le balayage visuel et vocal ou simplement en bougeant la tête.

Le cerveau qui contrôle le PC

Pendant toute la durée de la manifestation, le stand du Centre d’aides technologiques de Bologne accueillera une station de démonstration de l’interaction cerveau-ordinateur.

L’équipe de l’Aias Bologna onlus, en effet, dans le cadre du projet « Tobi » et en collaboration avec la Fondazione Santa Lucia de Rome et d’autres partenaires européens, s’est engagée à tester des applications pour les personnes handicapées basées sur l’interaction cerveau-ordinateur.

Les chercheurs, les opérateurs impliqués et ceux qui ont testé ces technologies sont présents à la foire pour expliquer les résultats et les perspectives obtenus par le projet.

Voici donc la démonstration que « les signaux électroencéphalographiques peuvent être envoyés à un ordinateur et transformés en commandes pour effectuer certaines actions, comme sélectionner des lettres sur un clavier qui apparaît sur l’écran, application objet de tests à la foire, ou déplacer des prothèses à la stimulation électrique d’une main ou d’un bras.

Robotique éducative

Maisbà Handimatica, il est également possible d’essayer « Roboable », une sorte de « baguette magique avec une puce connectée au wi-fi et programmée pour faire bouger quelques personnages animés sur un écran, explique Silvia Benassi de l’École de robotique de Gênes.

Conçu en collaboration avec la faculté d’architecture et destiné aux enfants souffrant de troubles cognitifs ou du mouvement, le kit a été conçu comme un outil permettant d’évaluer la manualité et les émotions des enfants handicapés.

Et puis, toujours dans le domaine du design académique, voici « Langues accessibles », un prototype de test de langue compréhensible par tous et testé par l’Université de Padoue.

Enfin, à l’occasion de l’année européenne du vieillissement actif, Handimatica met en lumière les solutions destinées aux personnes non autonomes.

Les technologies mobiles et tactiles également pour les personnes âgées hébergées dans des maisons protégées et des résidences médicalisées, grâce à un projet mené par la Fondation Asphi dans quatre établissements d’Émilie-Romagne.

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